La relation entre la production de cacao et la déforestation est complexe, révélant un équilibre délicat entre les besoins économiques et la préservation de l'environnement. Mais force est de constater que la production de cacao, comme celle du café ou du palmier à huile, est un vecteur important de déforestation. Trop souvent, la quête de nouvelles terres pour produire plus de cacao, alimentée par les bas revenus des agriculteurs et la faible productivité des parcelles pousse à une expansion incontrôlée de la frontière agricole, conduisant à la déforestation.
Cependant, il est crucial de reconnaître que le cacao est une plante autochtone du bassin amazonien et de la forêt tropicale, comme évoqué précédemment. Sa capacité à prospérer dans des environnements ombragés signifie que la culture du cacao peut être intégrée dans des systèmes agroforestiers. En adoptant des pratiques agricoles durables, les agriculteurs peuvent contribuer à la préservation de la forêt. Les systèmes agroforestiers, en intégrant des arbres d'ombrage aux plantations de cacaoyers, recréent un écosystème similaire à celui de la forêt tropicale, favorisant la conservation des sols, la régulation du climat local et la protection de la faune.
Ainsi, le cacao, bien qu'ayant le potentiel de contribuer à la déforestation, peut également jouer un rôle essentiel dans la conservation de la forêt amazonienne. Il s'agit d'une dualité cruciale, soulignant la nécessité de transformer les pratiques agricoles et de promouvoir des modèles résilients et durables. En investissant dans des méthodes de culture agroécologiques, le cacao peut devenir un allié puissant dans la lutte pour la conservation de notre précieuse forêt tropicale. Cette approche est celle que nous adoptons chez Choba Choba : agriculture biologique, agroécologie et systèmes agroforestiers.
Sabine Focke
décembre 08, 2023
Ich halte Agroforsting für eine sehr wirksame Methode den Wald zu schützen und die Bauern zu unterstützen. Ich unterstütze gerne das Projekt.